Noémie Renard anime depuis 2011 le blog Antisexisme.net. Elle a également animé un forum de discussion de 2011 à 2015 afin d’analyser les violences sexuelles dont sont victimes les femmes. Dans son livre En finir avec la culture du viol, publié en mars 2018 aux éditions Les petits matins, elle identifie les mécanismes favorisant les violences sexuelles et leur tolérance dans les pays occidentaux, et plus particulièrement en France. Elle met en lumière un ensemble de représentations culturelles et d’idées reçues qui banalisent les violences sexuelles.
Homo domesticus, une histoire profonde des premiers États, de James C. Scott, est paru aux éditions La Découverte en 2018. Dans la suite de cet article, sauf indication, les citations sans note de renvoi en sont tirées.
« On qualifie d’anti-sexe les critiques du viol, de la pornographie et de la prostitution, sans nuance ni examen, peut-être parce que tant d’hommes utilisent ces ignobles voies d’accès et de domination pour baiser et que, sans elles, le […]
Je suis née un matin de pluie
je tardais disait-on
je tardais répétait-on
de toute part l’urgence de venir au monde
résonnait dans mon corps d’eau vivante
d’abord la succession des doigts dans le sexe
les pieds dans les étriers
La violence masculiniste (note de lecture par Ana Minski) Francis Dupuis-Déri, professeur de science politique à Montréal, observe depuis plusieurs années la crise de la masculinité. Dans son ouvrage récemment paru, La crise de la masculinité, autopsie d’un mythe […]
Les représentations humaines sexuées au Paléolithique récent Article publié dans la revue de la Société Méridionale de Spéléologie et de Préhistoire, n°62, année 2020 et chronique radio de mars 2018. Les « Vénus » : représentations féminines en ronde-bosse C’est en […]
Pour faire suite à mon premier article sur l’imaginaire, voici quelques réflexions sur l’art au Paléolithique et plus particulièrement les représentations pariétales figurées animales. Je traiterai dans un prochain article des représentations humaines au Paléolithique, figurées et sculptées.
Je me suis entretenue avec Charles Stepanoff autour de son essai Voyager dans l’invisible. Charles Stepanoff est anthropologue à l’EPHE et auteur de différents ouvrages sur le chamanisme et les sociétés hybrides.
Nous avons longtemps vécu dans des environnements que nous partagions avec des prédateurs tels que le loup ou l’ours. Pendant des millénaires, la menace qu’ils représentaient et la fascination qu’ils exerçaient enrichissaient notre univers.
« L’espoir, comme le désespoir, sont les laisses de la soumission. Ce n’est pas en désespérée que j’agis, pas davantage par défi. Juste par raison et sagesse. »