"une intuition qui soutient la volonté, révolutionnaire, de changer de mode de vie, afin d’arracher la classe ouvrière aux séductions de la science qui facilite la vie."
Dormir, c’est rêver. Et rêver, à présent, c’est travailler encore.
Anthropocène ? Capitalocène ? Mégalocène ? On ne compte plus les néologismes pour nommer les destructions écologiques en cours.
L’anthropocentrisme est une philosophie, une religion, une représentation du monde qui place l’humain adulte mâle, l’Anthropos, au centre de la Sauvageresse et de l’Univers.
En observant les alignements de pins à perte de vue sur des surfaces planes et monotones caractéristiques des paysages des Landes de Gascogne, il est difficile d’imaginer que cette région a été profondément transformée au cours des derniers siècles par l’action conjuguée de l’expansion du capitalisme et de l’aménagement territorial par l’État-Nation français moderne.
Un préjugé tenace ne cesse d’être colporté concernant la période du Paléolithique...
Les éditions La découverte ont récemment publié l'ouvrage de Kyle Harper, Comment l'Empire romain s'est effondré, le climat, les maladies et la chute de Rome. Kyle Harper, professeur d'histoire à l'université d'Oklahoma...
Dans une série d’articles consacrés au progrès technologique, l’historien Christopher Lasch note qu’il y a peut-être quelque chose de profondément irrationnel au cœur de ce qu’on tient pour l’entreprise rationnelle par excellence.
Dans La Recomposition des Mondes, une BD remarquable témoignant de son vécu et de la vie quotidienne du peuple de la ZAD Notre Dame des Landes, Alessandro Pignocchi prend le temps d’une quinzaine de pages sur la centaine que comporte l’album pour nous expliquer que « la nature n’existe pas ». Au cours de ces pages lumineuses et drôles, la nature est dépeinte comme une construction conceptuelle occidentale, une notion qui par son existence même nous en exclue, vouant la nature à n’être finalement qu’un objet « distant et désincarné, ressource ou sanctuaire ».
La différence même entre sciences pures et sciences appliquées n’existe réellement chez aucun des grands fondateurs de ce que l’on nomme aujourd’hui la science. Loin de son image rebattue de rationaliste militant, Newton a passé une grande partie de sa vie à écrire sur la numérologie biblique. Pourtant, il n’y a pas eu deux Newton (ou même trois, puisqu’il fut aussi directeur de la Monnaie). Ce que l’on considère comme de la pure science aujourd’hui n’en est peut-être que pour nous.