Les représentations humaines sexuées au Paléolithique récent Article publié dans la revue de la Société Méridionale de Spéléologie et de Préhistoire, n°62, année 2020 et chronique radio de mars 2018. Les « Vénus » : représentations féminines en ronde-bosse C’est en […]
Pour faire suite à mon premier article sur l’imaginaire, voici quelques réflexions sur l’art au Paléolithique et plus particulièrement les représentations pariétales figurées animales. Je traiterai dans un prochain article des représentations humaines au Paléolithique, figurées et sculptées.
Je me suis entretenue avec Charles Stepanoff autour de son essai Voyager dans l’invisible. Charles Stepanoff est anthropologue à l’EPHE et auteur de différents ouvrages sur le chamanisme et les sociétés hybrides.
Nous avons longtemps vécu dans des environnements que nous partagions avec des prédateurs tels que le loup ou l’ours. Pendant des millénaires, la menace qu’ils représentaient et la fascination qu’ils exerçaient enrichissaient notre univers.
Les nombreuses études conduites pour comprendre l’apparition des inégalités oublient bien souvent d’accorder de l’importance aux techniques liées à l’imaginaire, aux rêves et aux visions.
« De quoi vivaient tous ces patriciens pauvres ? La carrière pour eux était d’entrer au service de leur seigneur. […] Ainsi enregistré, le jeune noble faisait partie de la maison du seigneur, il était de ses suivants ; celui qui le nourrissait et le protégeait, en échange de quoi il le servait, lui obéissait, le suivait à la guerre, en mission, ou, dans sa disgrâce, en exil, parfois même jusque dans la mort, se suicidant sur sa tombe. »