Charles Macdonald, ethnologue, a séjourné à plusieurs reprises chez les Palawan, un groupe d’essarteurs semi-forestiers du Sud des Philippines.
L’objectif du documentaire et de l’essai Lady sapiens est de brosser le « portrait-robot » de la femme du Paléolithique. Pour cela, les auteurs nous invitent à découvrir les dernières hypothèses élaborées par les chercheurs.
Chronique radio rédigée en novembre 2018 (par Ana Minski) Tout au long du Pléistocène — plus de 2 millions d’années —, des espèces de grandes et petites tailles disparaissent, se réfugient dans d’autres zones géographiques ou sont supplantées […]
Un préjugé tenace ne cesse d’être colporté concernant la période du Paléolithique...
« Les premières femmes un jour inventèrent l’arc et les flèches. Elles se mirent à chasser, mais elles ne savaient pas se servir de l’arc et le tenaient dans le mauvais sens, la partie concave tournée vers elles. Elles […]
Une fiction au service des “vainqueurs” (par Ana Minski) La science est le reflet de la société, et l’archéologie a parfois été utilisée pour alimenter des idéologies totalitaires ou fascistes. Dans Aux origines des civilisations, un documentaire en […]
La civilisation est une culture humaine spécifique née de l’accrétion de techniques autoritaires.
La science n’échappe pas aux fluctuations idéologiques difficilement extirpables des contextes sociaux dont elles sont à la fois origine et débouché. L’anthropologie et la préhistoire ne font pas exception. Tout au long des XVIIIe et XIXe siècles, naturalistes et anthropologues instrumentalisent les indigènes qui jouent tour à tour le rôle du chaînon manquant, de l’ignoble sauvage ou, parce que « le moins homme », du noble sauvage.
Homo domesticus, une histoire profonde des premiers États, de James C. Scott, est paru aux éditions La Découverte en 2018. Dans la suite de cet article, sauf indication, les citations sans note de renvoi en sont tirées.