La dysphorie de genre[1]3https://www.msdmanuals.com/fr/professional/troubles-psychiatriques/sexualit%C3%A9-dysphorie-de-genre-et-paraphilies/dysphorie-de-genre?redirectid=3522 est une souffrance liée au sentiment d’appartenir à l’autre genre, par rapport à son sexe de naissance. Jusqu’à récemment, c’était un diagnostic plutôt rare. Toutefois, dans la dernière décennie, ce phénomène a augmenté de manière exponentielle, +1500 % à +4000 %, particulièrement chez les jeunes filles des pays occidentaux.
Figure extraite de la page d’accueil de “Society for Evidence-based gender medicime”
Les documentaires The Trans Train[2]4The Trans Train est un documentaire suédois de 2019 en 3 volets qui a fait basculer la Suède très rapidement et abandonner les transitions médicales sur les mineurs … Continue reading et Dysphoric[3]5Premier volet ici https://www.youtube.com/watch?v=w8taOdnXD6o, autres volets accessibles à la suite sur youtube. Documentaire en anglais, facile à suivre. sont de très bonnes sources pour découvrir ce phénomène qui a déferlé aux USA, au Canada, en Grande-Bretagne, en Suède, en Finlande, et est en train d’arriver en France, en Espagne et dans le reste[4]6https://genspect.org/spanish-and-german-gender-questioning-kids-safe-for-now/ de l’Europe. La vidéo belge « Genre ou Sexe » est également très pédagogique. A regarder en famille ? Certaines études suggèrent une contagion sociale[5]7https://journals.plos.org/plosone/article?id=10.1371/journal.pone.0202330 et une expression de la souffrance adolescente des jeunes filles similaire à l’anorexie adolescente dans ce phénomène. On voit fréquemment apparaître des groupes de jeunes filles, des clusters, souhaitant transitionner.
Sexe et genre, vocabulaire et idéologies
Le vocabulaire usuel est le suivant.
Le sexe d’une personne est une donnée biologique liée à notre ADN (XX ou XY dans 99,8 % des cas, intersexué[6]8https://fr.wikipedia.org/wiki/Intersexuation dans de rares cas). Ce patrimoine génétique détermine (sauf exceptions intersexuées, dans 1 à 2 % des cas) des caractères sexuels primaires ovaires, utérus / pénis, testicules et secondaires, après puberté (poitrine, pilosité, …)
Par convention (largement partagée) on appelle femme un humain de sexe féminin (XX) et homme un humain de sexe masculin (XY).
Le genre[7]10https://fr.wikipedia.org/wiki/Genre_(sciences_sociales) désigne habituellement les différences construites socialement et les stéréotypes associés, dans une culture donnée, à chaque sexe biologique. Ainsi, on dit aujourd’hui que le rose est la couleur des filles et le bleu celle des garçons, mais c’était le contraire autrefois.[8]11https://fr.aleteia.org/2018/05/26/quand-le-bleu-etait-pour-les-filles-et-le-rose-pour-les-garcons/
Ainsi, dans une perspective féministe classique, le sexe est une donnée physiologique qu’on ne peut pas changer, mais les stéréotypes et normes de genre peuvent être bousculées et contestées.
C’est dans cet esprit que s’inscrit la Woman’s declaration[9]12https://www.womensdeclaration.com/fr/, déclaration internationale des droits des femmes basée sur le sexe biologique.
De nombreux mouvements lesbiens[10]13https://www.gettheloutuk.com/ et homosexuels[11]14https://lgballiance.org.uk/myths/ s’inscrivent dans cette tradition féministe classique.
Le mouvement trans utilise une terminologie très différente.
On entend ainsi parler de sexe assigné à la naissance[12]15https://fr.wikipedia.org/wiki/Assignation_sexuelle par les sciences biomédicales[13]16https://www.outrans.org/docs/FT_.pdf , d’identité de genre (sentiment profond de la personne) , de cis-transgenre, de Ftm, MtF[14]17https://cestcommeca.net/lgbt-def/. La polémique sur la transphobie supposée de JK Rowling,[15]18https://www.jkrowling.com/opinions/j-k-rowling-writes-about-her-reasons-for-speaking-out-on-sex-and-gender-issues/ la célèbre autrice d’Harry Potter, vient du fait qu’elle avait plaisanté sur la disparition du mot « woman » pour décrire une personne ayant ses règles.
La vidéo belge « Genre ou Sexe ? » [16]19https://www.youtube.com/watch?app=desktop&v=HhpT4d9IUEo&feature=youtu.befait un rappel scientifique très pédagogique sur les confusions terminologiques entre sexe et genre. La vidéo « A Honest discussion on Gender », avec le Dr Debrah Soh, en anglais, est dans le même esprit scientifique. [17]20https://www.youtube.com/watch?v=RKRUBioEaxk
Suivi psychothérapeutique ou transition médicale ?
La dysphorie de genre est une souffrance réelle et importante chez les jeunes. Avec un suivi psychothérapeutique adéquat[18]21Gender Dysphoria: A Therapeutic Model for Working with Children, Adolescents and Young Adults, by Evans, Evans … Continue reading, le plus souvent, les causes sont comprises, et/ou elle disparaît dans 60 à 90 % des cas en sortie d’adolescence[19]22Voir https://genspect.org/position/ ou https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC5841333/#b28-ahmt-9-031,[20]23https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/23702447/,[21]24https://site.pdfquebec.org/files/Photos%20_conferenciers/M%c3%a9moire%20Projet%20Loi%2070%20_PDFQuebec.pdf. Elle peut être liée à l’autisme[22]25https://comprendrelautisme.com/liens-entre-dysphorie-de-genre-et-autisme/,[23]26https://comprendrelautisme.com/identification-de-genre-chez-les-femmes-autistes/,[24]27https://4w.pub/autism-puberty-gender-dysphoria-view-from-an-autistic-desisted-woman/ très souvent. A la schizophrénie[25]28https://www.louvainmedical.be/fr/article/schizophrenie-et-dysphorie-de-genre-est-ce-juste-une-question-de-thalami parfois. A l’homosexualité[26]29https://lgballiance.org.uk/endconversiontherapy/ très souvent.
Par ailleurs, indépendemment de toute transphobie, il est factuellement indéniable que les transitions médicales (hormones et chirurgie) sont en bonne partie irréversibles[27]30https://www.transgendertrend.com/nhs-no-longer-puberty-blockers-reversible/ et dangereuses,[28]31https://www.youtube.com/watch?v=RKRUBioEaxk pour la densité osseuse[29]32https://segm.org/the_effect_of_puberty_blockers_on_the_accrual_of_bone_mass, le coeur [30]33https://doi.org/10.1161/CIRCULATIONAHA.118.038584, [31]34https://www.ahajournals.org/doi/10.1161/CIRCOUTCOMES.119.005597, et la fertilité [32]35https://www.jahonline.org/article/S1054-139X(16)30958-2/fulltext. Et il n’est pas démontré qu’elles améliorent la santé mentale.
La question n’est absolument pas d’interdire les transitions médicales pour des adultes ayant longuement réfléchi à cette problématique. En revanche, il s’agit de questionner
→ la permanence ou désistance de la dysphorie de genre chez les enfants et les adolescents,
→ l’utilité d’une transition médicale irréversible, dangereuse et souvent inadaptée à leur souffrance,
→ leur aptitude à un consentement éclairé à une médicalisation à vie de leur corps, alors qu’un consensus semble affirmer que la maturité psychique[33]36tps://www.pourquoidocteur.fr/Articles/Question-d-actu/3727-Les-psychologues-fixent-l-age-adulte-a-25-ans du cerveau humain est atteinte vers 25 ans,
→ l’influence que peuvent avoir les réseaux sociaux et le militantisme LGBT sur des jeunes en questionnement et en souffrance, très mobilisées contre les discriminations.
Face à ces interrogations, il est important de promouvoir pour les jeunes concernées le temps de la réflexion[34]37https://psmag.com/social-justice/why-transgender-kids-should-wait-to-transition et l’accès à un suivi psychothérapeutique sérieux préalable[35]38https://link.springer.com/article/10.1007/s10508-020-01844-2,[36]39https://www.transgendertrend.com à toute transition médicale. Ce sont les revendications de nombreux mouvements de par le monde, parmi lesquels
→ professionnels de santé, comme la Society for Evidence-based Gender Medicine [37]40https://segm.org/
→ mouvements lesbiens et homosexuels comme LGB Alliance[38]41https://lgballiance.org.uk/myths/ ou GettheLout[39]42https://www.gettheloutuk.com/ ou résistance lesbienne[40]43https://www.facebook.com/reslesb, voir aussi les vidéos de MrMenno[41]44https://www.youtube.com/user/mennofest/videos
→ mouvements de parents inquiets de la médicalisation trop rapide des enfants comme Genspect[42]45https://genspect.org/ ou Gender Dysphoria Supporting Network [43]46https://genderdysphoriasupportnetwork.com/ou Bayswater Support Group[44]47https://bayswatersupport.org.uk/ ou TransgenderTrend[45]48https://www.transgendertrend.com ou pour les droits des enfants du Québec[46]49https://www.pdeq.org/ …
→ une partie du mouvement trans, comme Gender Health Query[47]50https://www.genderhq.org ou Trevoices[48]51https://www.trevoices.com, conscients des difficultés de la transition médicale,
→ Mouvements féministes comme The Women’s declaration[49]52https://www.womensdeclaration.com/fr/, Pour les droits des femmes du Québec[50]53https://site.pdfquebec.org/fr, ou la collective de traduction de textes féministes[51]54https://tradfem.wordpress.com/ …
Les détransitionneurs
Un phénomène croissant (bien que tabou) lié à l’explosion de la dysphorie de genre et de la transition des jeunes mineur.es est celui de la détransition. De plus en plus de jeunes détransitionnent. Médicalement, le chemin est délicat.[52]55https://files.cargocollective.com/c523136/Principes-de-la-cessation-du-traitement-hormonal_01.pdfMais ce phénomène est encore trop peu étudié, car tout questionnement sur la détransition est associé à de la transphobie, et donc disqualifié en tant que tel.
Figure tirée d’une étude médicale de mai 2021 recensée par la “Society for Evidence-based gender medicine”
Cela dit, les études médicales[53]56https://segm.org/first_large_study_of_detransitioners se multiplient. [54]57https://segm.org/studies Les détransitionneurs commencent à s’organiser, et leurs voix à porter, comme par exemple le fil reddit Detrans[55]58https://www.reddit.com/r/detrans/new/, un reportage marquant sur Radio Canada [56]59https://ici.radio-canada.ca/info/2019/05/transgenre-sexe-detransitionneurs-transition-identite-genre-orientation/, un article dans le mensuel « Causette »[57]60https://www.causette.fr/societe/en-france/detransition-de-genre-lultime-tabou, le documentaire « Trans Regret »[58]61https://www.youtube.com/watch?v=1bV8AaeYKjQ, un documentaire de la BBC[59]62https://youtu.be/fDi-jFVBLA8, une longue interview d’une détransitionneuse ici[60]63https://site.pdfquebec.org/files/Photos%20_conferenciers/M%c3%a9moire%20Projet%20Loi%2070%20_PDFQuebec.pdf le Detransition Advocacy Network [61]64https://thedetransitionadv.wixsite.com/detransadnet, et différents sites qui se multiplient, comme Detransvoices,[62]65https://www.detransvoices.org/ post-trans,[63]66https://post-trans.com/ Piqueresproject ,[64]67https://www.piqueresproject.com/ Sex Change Regret[65]68https://sexchangeregret.com… L’observatoire de la petite Sirène collecte aussi de nombreux contacts de détransitionneuses. [66]69https://www.observatoirepetitesirene.org/r%C3%A9seaux-sociaux
Situation internationale, évolutions législatives
En Suède[67]70https://genspect.org/swedes-say-goodbye-to-the-dutch-protocol/, en Finlande[68]71https://2b3dcc54-c738-487c-8f0f-bd5c39ec2ead.filesusr.com/ugd/e78aad_b10aa8eb782a4c00a434f21573dd5feb.pdf et au Royaume-Uni, la législation a changé très récemment, pour interdire les bloqueurs de puberté et transitions hormonales chez les mineurs.
En Angleterre, le procès Keira Bell[69]72https://www.persuasion.community/p/keira-bell-my-story, du nom d’une jeune femme qui a transitionné à 16 ans, et attaqué en justice la clinique quelques années après, a fait évoluer la législation. Un article dans medscape[70]73https://www.medscape.com/viewarticle/949842?src=WNL_mdpls_210427_mscpedit_peds&uac=396502MR&spon=9&impID=3338765&faf=1#vp₁ (traduit ici[71]74https://www.observatoirepetitesirene.org/le-vent-tourne paru en avril 2021 titre « Adolescents transgenres : Le vent commence-t-il à tourner ? » Aux Etats-Unis, l’Arkansas[72]75https://genspect.org/tag/arkansas/ vient d’adopter une législation similaire à celle de la Finlande. Au Canada le vote de la loi dite Bill C6 a suscité des oppositions[73]76https://site.pdfquebec.org/files/Photos%20_conferenciers/M%c3%a9moire%20Projet%20Loi%2070%20_PDFQuebec.pdf du fait de la rédaction ambiguë assimilant le suivi psychothérapeutique des jeunes dysphoriques à une thérapie de conversion.
Dans le reste de l’Europe, cette problématique est nouvelle. En Espagne et en Allemagne[74]77https://2b3dcc54-c738-487c-8f0f-bd5c39ec2ead.filesusr.com/ugd/e78aad_ff04ac5e9b5749bd8e5919c6b748b011.pdf, le parlement a voté contre l’autorisation des transitions de mineurs[75]78https://genspect.org/spanish-and-german-gender-questioning-kids-safe-for-now/. Voir d’autres détails ici[76]79https://www.amqg.ch/questions-controverses. En France, l’Observatoire de la Petite Sirène[77]80https://www.observatoirepetitesirene.org/troisi%C3%A8me-tribune créé en 2021 met en garde contre les transitions médicales des mineur.es. En Suisse l’association amqg.ch[78]81https://www.amqg.ch joue le même rôle.
Revendications trans et oppositions
Le mouvement trans réclame[79]82http://www.inter-lgbt.org/presentation/nos-revendications/ à la fois une dépsychiatrisation de la transidentité, le droit à l’autodétermination de son genre et à un traitement médical ( hormones, chirurgie de réassignation sexuelle) remboursé à 100 % par la sécurité sociale sans suivi psychothérapeutique préalable.
Ceci est relayé explicitement ou implicitement par différents mouvements politiques[80]83https://www.eelv.fr/pour-le-respect-des-droits-fondamentaux-des-personnes-trans/ ou institutions[81]84La page santé des personnes trans du planning familial pointe directement vers des ressources produites par des associations trans … Continue reading, très certainement bien intentionnés, au nom de la lutte contre la transphobie et les discriminations. Dans de nombreux pays occidentaux, les recommandations du WPATH[82]85https://www.wpath.org/media/cms/Documents/SOC%20v7/SOC%20V7_French.pdf sont très peu questionnées.
Les oppositions principales viennent des mouvements conservateurs d’une part, non étudiés dans ce texte, et de mouvements, déjà cités plus haut
→ professionnels de santé, comme la Society for Evidence-based gender medicine [83]86https://segm.org/
→ mouvements lesbiens et homosexuels comme LGB Alliance[84]87https://lgballiance.org.uk/myths/ ou Get the L out[85]88https://www.gettheloutuk.com/,
→ une partie du mouvement trans, comme l’association LGBT Gender Health Query[86]89https://www.genderhq.org qui met explicitement en garde contre les dangers de la transition médicale (hormonale et/ou chirurgicale)[87]90https://www.genderhq.org/trans-youth-topics-indexou Trevoices[88]91https://www.trevoices.com, conscients des difficultés de la transition médicale,
→féministes[89]92https://www.womensdeclaration.com/fr/[90]93https://site.pdfquebec.org/files/Pr%C3%A9sentation%20Comit%C3%A9%20sur%20le%20Genre.pdf inquiètes des conséquences dramatiques de la confusion entre sexe et genre
→ mouvements de parents inquiets de la médicalisation trop rapide de leurs enfants comme Genspect[91]94https://genspect.org/ ou Bayswater Support Group[92]95https://bayswatersupport.org.uk/ ou TransgenderTrend[93]96https://www.transgendertrend.com ou pour les droits des enfants du Quebec[94]97https://www.pdeq.org/ ou …
Tous ces mouvements, transversalement à leurs opinions politiques sur d’autres questions, sont tous très inquiets de cette tendance à la transition médicale rapide des jeunes mineures, et de leur médicalisation à vie, sans suivi psychothérapeutique sérieux.
La LGB Alliance au Royaume-Uni va jusqu’à parler de thérapies de conversion contre les jeunes homosexuels à propos de la transition de genre.
Le poids des lobbys
De très grandes entreprises liées au monde médical subventionnent massivement le mouvement LGBT, ou certains partis aux positions favorables aux positions de la communauté trans.
Ainsi, Ferring Pharmaceuticals a subventionné régulièrement[95]98https://www.technicalpolitics.com/articles/puberty-blocker-firm-funded-uks-liberal-democrats/ le parti Libéral-Démocrate au Royaume-Uni. Un article de la journaliste J Bilek[96]99https://www.theamericanconservative.com/articles/foundations-are-setting-the-transgender-agenda-and-targeting-children/, et un autre de J Hamilton[97]100https://www.rollonfriday.com/news-content/dentons-campaigns-kids-switch-gender-without-parental-approval, mettent en lumière l’influence de grandes entreprises, comme Thomson Reuters. Cette entreprise, via sa fondation Thomson Reuters Fundation, en partenariat avec l’organisation LGBTQI Iglyo, qui forme de jeunes activistes[98]101https://www.iglyo.com/what-we-do/building-young-activists/, et les juristes de Dentons[99]102https://www.rollonfriday.com/firm/dentons, a produit un rapport[100]103https://www.iglyo.com/wp-content/uploads/2019/11/IGLYO_v3-1.pdf intitulé « Only Adults ? Good practices in Legal Gender Recognition for Youth » recommandant l’adoption de lois permettant la transition médicale des mineurs sans l’autorisation parentale.
Une vidéo australienne très pédagogique, « The business model of youth transitionning »[101]104https://frayingthenet.com/2021/05/24/the-business-model-of-youth-transitioning/ met en lumière les gigantesques enjeux financiers derrière la médicalisation à vie potentielle de centaines de milliers de jeunes occidentaux.
L’article de J Bilek « The Stryker Corporat19ion and the Arcus Foundation: Billionaires Behind The New ‘LGBT’ Movement »[102]105https://uncommongroundmedia.com/stryker-arcus-billionaires-lgbt/ documente les liens entre des fortunes américaines du monde médical et les plus grosses associations LGBT.
Dans un autre article[103]106https://thefederalist.com/2018/02/20/rich-white-men-institutionalizing-transgender-ideology/ intitulé « Who Are the Rich, White Men Institutionalizing Transgender Ideology? » la même journaliste documente de nombreuses grandes fortunes derrière le mouvement LGBT.
Parents
En France une information proposant une alternative à la transition médicale des mineures est difficile à trouver. Comme montré dans ce texte, le discours (très certainement sincère) de nombreux activistes trans réclamant la transition sur simple demande, sans suivi psychiatrique, y compris pour les mineurs rencontre très peu d’oppositions institutionnelles, et qualifie toutes les oppositions de transphobes. Ainsi, le planning familial, le médiateur des droits, et de nombreux médecins sont formés par les associations LGBT à accepter respecter les désirs de transition des jeunes sans les questionner. Et les parents en proie au doute n’ont encore que peu de ressources. A l’ étranger, différents groupes et associations existent, listés plus haut, comme Genspect, Pour les Droits des enfants du Québec, Bayswater Support group, Transgendertrend, ou encore l’association pour une approche mesurée des questionnements de genre en Suisse[104]107https://www.amqg.ch/ …
La difficulté usuelle à laquelle sont confrontés les parents d’enfants dysphoriques est une sorte de chantage au suicide : soit vous acceptez la transition médicale de votre enfant, pour son bien, soit votre enfant va se suicider (et en plus vous êtes transphobes). Mais cette présentation des choses est scientifiquement discutable. Les enfants dysphoriques ont un plus grand risque de suicides au départ, car ils vont plutôt mal. Mais il n’y a aucune évidence scientifique que la transition médicale améliorerait les choses, bien au contraire[105]108https://www.transgendertrend.com/the-suicide-myth/.
Et maintenant ?
Ce texte a été écrit en juin-juillet 2021 par une femme française dont la fille adolescente lui a annoncé très récemment être dysphorique et vouloir des hormones. De culture de gauche depuis toujours, féministe de conviction, sensible aux droits des minorités par principe, celle-ci a d’abord pensé qu’il fallait accompagner sa fille dans ce chemin difficile de la transition. Mais de lecture en lecture, au gré des vidéos, elle a découvert une toute autre perspective, assez terrifiante, d’une jeunesse en détresse engouffrée dans une voie dangereuse, encouragée par des militants LGBT pensant sincèrement lutter pour la liberté et contre les discriminations, financée en sous-main par des entreprises à l’éthique douteuse, avec un monde médiatique, éducatif et médical peu informés en moyenne, et plutôt bien intentionnés en général vis-à-vis des revendications LGBT de liberté et d’auto-détermination.
La Grande-Bretagne, la Suède et la Finlande sont devant nous sur ce chemin. Depuis des années, dans ces pays, mais également en Amérique du Nord, des parents, des professionnels de santé, en proie au doute, ont questionné l’idéologie de la transition médicale des mineurs. Maintenant, des études médicales en nombre existent, montrant l’ineptie et le danger de transitions précoces, avant 25 ans.
L’autrice souhaite avant tout protéger sa fille et l’aider à questionner cette voie dangereuse avant de s’y engouffrer tête baissée. Elle garde donc son anonymat. Par conséquent, elle ne peut pas activer ses réseaux habituels, professionnels, amicaux, féministes, politiques. Mais elle est joignable par mail maman-ado-dysphorique@protonmail.com
Vous ne vous sentez sûrement pas concernée. Comme nous il y a 6 semaines encore, ouverts certes, mais surtout peu concernés par les questions LGBT, et plus intéressés par la politique classique, les inégalités sociales et l’urgence climatique. Mais … la vague trans arrive en France avec 4 à 5 ans de retard sur la Grande-Bretagne. La prochaine est peut-être votre fille ? Ou son amie d’enfance. Ou la fille de la voisine ? Votre nièce ? Une de vos élèves ? Une de vos patientes ? Votre petite-fille ? Votre sœur ou cousine ? Le féminin est ici un fémnin générique. Les garçons, dans une moindre mesure certes, sont également très menacés.
Merci à vous de diffuser le plus largement ce texte, par tous les moyens à votre disposition, réseaux sociaux jeunes en particulier, tiktok, instagram, mais aussi facebook, vos réseaux amicaux, éducatifs, médicaux, lesbiens, féministes, médiatiques, politiques … A vos idées, nos filles ont besoin de nous !
Ce texte est libre de droits. N’hésitez pas à vous en inspirer, et/ou à l’utiliser directement ou indirectement pour défendre le droit des enfants à préserver leur intégrité physique et psychique futures.
Si vous en utilisez le contenu, si ce texte voyage, évolue, progresse, si vous avez des remarques et suggestions, n’hésitez pas à me contacter pour me le signaler, je serai heureuse qu’il soit utile pour la protection de tous les enfants.
4The Trans Train est un documentaire suédois de 2019 en 3 volets qui a fait basculer la Suède très rapidement et abandonner les transitions médicales sur les mineurs ttps://www.youtube.com/watch?v=3lMa8ph_Xrs Les volets 2 https://www.youtube.com/watch?v=73-mLwWIgwU&t=2s et 3 https://www.youtube.com/watch?v=W3WqLT9NEnU&t=2s sont disponibles avec sous-titres anglais.
5Premier volet ici https://www.youtube.com/watch?v=w8taOdnXD6o, autres volets accessibles à la suite sur youtube. Documentaire en anglais, facile à suivre.
21Gender Dysphoria: A Therapeutic Model for Working with Children, Adolescents and Young Adults, by Evans, Evans https://www.goodreads.com/book/show/58103795-gender-dysphoria?ac=1&from_search=true&qid=84YIioxXZt&rank=4
84La page santé des personnes trans du planning familial pointe directement vers des ressources produites par des associations trans https://www.planning-familial.org/fr/le-planning-familial-dille-et-vilaine-35/ressources-sante-des-personnes-lgbt-398
Protégeons nos filles ! 1
La dysphorie de genre chez les jeunes filles2
De quoi s’agit-il ?
La dysphorie de genre[1]3https://www.msdmanuals.com/fr/professional/troubles-psychiatriques/sexualit%C3%A9-dysphorie-de-genre-et-paraphilies/dysphorie-de-genre?redirectid=3522 est une souffrance liée au sentiment d’appartenir à l’autre genre, par rapport à son sexe de naissance. Jusqu’à récemment, c’était un diagnostic plutôt rare. Toutefois, dans la dernière décennie, ce phénomène a augmenté de manière exponentielle, +1500 % à +4000 %, particulièrement chez les jeunes filles des pays occidentaux.
Les documentaires The Trans Train[2]4The Trans Train est un documentaire suédois de 2019 en 3 volets qui a fait basculer la Suède très rapidement et abandonner les transitions médicales sur les mineurs … Continue reading et Dysphoric[3]5Premier volet ici https://www.youtube.com/watch?v=w8taOdnXD6o, autres volets accessibles à la suite sur youtube. Documentaire en anglais, facile à suivre. sont de très bonnes sources pour découvrir ce phénomène qui a déferlé aux USA, au Canada, en Grande-Bretagne, en Suède, en Finlande, et est en train d’arriver en France, en Espagne et dans le reste[4]6https://genspect.org/spanish-and-german-gender-questioning-kids-safe-for-now/ de l’Europe. La vidéo belge « Genre ou Sexe » est également très pédagogique. A regarder en famille ? Certaines études suggèrent une contagion sociale[5]7https://journals.plos.org/plosone/article?id=10.1371/journal.pone.0202330 et une expression de la souffrance adolescente des jeunes filles similaire à l’anorexie adolescente dans ce phénomène. On voit fréquemment apparaître des groupes de jeunes filles, des clusters, souhaitant transitionner.
Sexe et genre, vocabulaire et idéologies
Le vocabulaire usuel est le suivant.
Le sexe d’une personne est une donnée biologique liée à notre ADN (XX ou XY dans 99,8 % des cas, intersexué[6]8https://fr.wikipedia.org/wiki/Intersexuation dans de rares cas). Ce patrimoine génétique détermine (sauf exceptions intersexuées, dans 1 à 2 % des cas) des caractères sexuels primaires ovaires, utérus / pénis, testicules et secondaires, après puberté (poitrine, pilosité, …)
Par convention (largement partagée) on appelle femme un humain de sexe féminin (XX) et homme un humain de sexe masculin (XY).
Le genre[7]10https://fr.wikipedia.org/wiki/Genre_(sciences_sociales) désigne habituellement les différences construites socialement et les stéréotypes associés, dans une culture donnée, à chaque sexe biologique. Ainsi, on dit aujourd’hui que le rose est la couleur des filles et le bleu celle des garçons, mais c’était le contraire autrefois.[8]11https://fr.aleteia.org/2018/05/26/quand-le-bleu-etait-pour-les-filles-et-le-rose-pour-les-garcons/
Ainsi, dans une perspective féministe classique, le sexe est une donnée physiologique qu’on ne peut pas changer, mais les stéréotypes et normes de genre peuvent être bousculées et contestées.
C’est dans cet esprit que s’inscrit la Woman’s declaration[9]12https://www.womensdeclaration.com/fr/, déclaration internationale des droits des femmes basée sur le sexe biologique.
De nombreux mouvements lesbiens[10]13https://www.gettheloutuk.com/ et homosexuels[11]14https://lgballiance.org.uk/myths/ s’inscrivent dans cette tradition féministe classique.
Le mouvement trans utilise une terminologie très différente.
On entend ainsi parler de sexe assigné à la naissance[12]15https://fr.wikipedia.org/wiki/Assignation_sexuelle par les sciences biomédicales[13]16https://www.outrans.org/docs/FT_.pdf , d’identité de genre (sentiment profond de la personne) , de cis-transgenre, de Ftm, MtF[14]17https://cestcommeca.net/lgbt-def/. La polémique sur la transphobie supposée de JK Rowling,[15]18https://www.jkrowling.com/opinions/j-k-rowling-writes-about-her-reasons-for-speaking-out-on-sex-and-gender-issues/ la célèbre autrice d’Harry Potter, vient du fait qu’elle avait plaisanté sur la disparition du mot « woman » pour décrire une personne ayant ses règles.
La vidéo belge « Genre ou Sexe ? » [16]19https://www.youtube.com/watch?app=desktop&v=HhpT4d9IUEo&feature=youtu.befait un rappel scientifique très pédagogique sur les confusions terminologiques entre sexe et genre. La vidéo « A Honest discussion on Gender », avec le Dr Debrah Soh, en anglais, est dans le même esprit scientifique. [17]20https://www.youtube.com/watch?v=RKRUBioEaxk
Suivi psychothérapeutique ou transition médicale ?
La dysphorie de genre est une souffrance réelle et importante chez les jeunes. Avec un suivi psychothérapeutique adéquat[18]21Gender Dysphoria: A Therapeutic Model for Working with Children, Adolescents and Young Adults, by Evans, Evans … Continue reading, le plus souvent, les causes sont comprises, et/ou elle disparaît dans 60 à 90 % des cas en sortie d’adolescence[19]22Voir https://genspect.org/position/ ou https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC5841333/#b28-ahmt-9-031,[20]23https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/23702447/,[21]24https://site.pdfquebec.org/files/Photos%20_conferenciers/M%c3%a9moire%20Projet%20Loi%2070%20_PDFQuebec.pdf. Elle peut être liée à l’autisme[22]25https://comprendrelautisme.com/liens-entre-dysphorie-de-genre-et-autisme/,[23]26https://comprendrelautisme.com/identification-de-genre-chez-les-femmes-autistes/,[24]27https://4w.pub/autism-puberty-gender-dysphoria-view-from-an-autistic-desisted-woman/ très souvent. A la schizophrénie[25]28https://www.louvainmedical.be/fr/article/schizophrenie-et-dysphorie-de-genre-est-ce-juste-une-question-de-thalami parfois. A l’homosexualité[26]29https://lgballiance.org.uk/endconversiontherapy/ très souvent.
Par ailleurs, indépendemment de toute transphobie, il est factuellement indéniable que les transitions médicales (hormones et chirurgie) sont en bonne partie irréversibles[27]30https://www.transgendertrend.com/nhs-no-longer-puberty-blockers-reversible/ et dangereuses,[28]31https://www.youtube.com/watch?v=RKRUBioEaxk pour la densité osseuse[29]32https://segm.org/the_effect_of_puberty_blockers_on_the_accrual_of_bone_mass, le coeur [30]33https://doi.org/10.1161/CIRCULATIONAHA.118.038584, [31]34https://www.ahajournals.org/doi/10.1161/CIRCOUTCOMES.119.005597, et la fertilité [32]35https://www.jahonline.org/article/S1054-139X(16)30958-2/fulltext. Et il n’est pas démontré qu’elles améliorent la santé mentale.
La question n’est absolument pas d’interdire les transitions médicales pour des adultes ayant longuement réfléchi à cette problématique. En revanche, il s’agit de questionner
→ la permanence ou désistance de la dysphorie de genre chez les enfants et les adolescents,
→ l’utilité d’une transition médicale irréversible, dangereuse et souvent inadaptée à leur souffrance,
→ leur aptitude à un consentement éclairé à une médicalisation à vie de leur corps, alors qu’un consensus semble affirmer que la maturité psychique[33]36tps://www.pourquoidocteur.fr/Articles/Question-d-actu/3727-Les-psychologues-fixent-l-age-adulte-a-25-ans du cerveau humain est atteinte vers 25 ans,
→ l’influence que peuvent avoir les réseaux sociaux et le militantisme LGBT sur des jeunes en questionnement et en souffrance, très mobilisées contre les discriminations.
Face à ces interrogations, il est important de promouvoir pour les jeunes concernées le temps de la réflexion[34]37https://psmag.com/social-justice/why-transgender-kids-should-wait-to-transition et l’accès à un suivi psychothérapeutique sérieux préalable[35]38https://link.springer.com/article/10.1007/s10508-020-01844-2,[36]39https://www.transgendertrend.com à toute transition médicale. Ce sont les revendications de nombreux mouvements de par le monde, parmi lesquels
→ professionnels de santé, comme la Society for Evidence-based Gender Medicine [37]40https://segm.org/
→ mouvements lesbiens et homosexuels comme LGB Alliance[38]41https://lgballiance.org.uk/myths/ ou GettheLout[39]42https://www.gettheloutuk.com/ ou résistance lesbienne[40]43https://www.facebook.com/reslesb, voir aussi les vidéos de MrMenno[41]44https://www.youtube.com/user/mennofest/videos
→ mouvements de parents inquiets de la médicalisation trop rapide des enfants comme Genspect[42]45https://genspect.org/ ou Gender Dysphoria Supporting Network [43]46https://genderdysphoriasupportnetwork.com/ou Bayswater Support Group[44]47https://bayswatersupport.org.uk/ ou TransgenderTrend[45]48https://www.transgendertrend.com ou pour les droits des enfants du Québec[46]49https://www.pdeq.org/ …
→ une partie du mouvement trans, comme Gender Health Query[47]50https://www.genderhq.org ou Trevoices[48]51https://www.trevoices.com, conscients des difficultés de la transition médicale,
→ Mouvements féministes comme The Women’s declaration[49]52https://www.womensdeclaration.com/fr/, Pour les droits des femmes du Québec[50]53https://site.pdfquebec.org/fr, ou la collective de traduction de textes féministes[51]54https://tradfem.wordpress.com/ …
Les détransitionneurs
Un phénomène croissant (bien que tabou) lié à l’explosion de la dysphorie de genre et de la transition des jeunes mineur.es est celui de la détransition. De plus en plus de jeunes détransitionnent. Médicalement, le chemin est délicat.[52]55https://files.cargocollective.com/c523136/Principes-de-la-cessation-du-traitement-hormonal_01.pdfMais ce phénomène est encore trop peu étudié, car tout questionnement sur la détransition est associé à de la transphobie, et donc disqualifié en tant que tel.
“Society for Evidence-based gender medicine”
Cela dit, les études médicales[53]56https://segm.org/first_large_study_of_detransitioners se multiplient. [54]57https://segm.org/studies Les détransitionneurs commencent à s’organiser, et leurs voix à porter, comme par exemple le fil reddit Detrans[55]58https://www.reddit.com/r/detrans/new/, un reportage marquant sur Radio Canada [56]59https://ici.radio-canada.ca/info/2019/05/transgenre-sexe-detransitionneurs-transition-identite-genre-orientation/, un article dans le mensuel « Causette »[57]60https://www.causette.fr/societe/en-france/detransition-de-genre-lultime-tabou, le documentaire « Trans Regret »[58]61 https://www.youtube.com/watch?v=1bV8AaeYKjQ, un documentaire de la BBC[59]62https://youtu.be/fDi-jFVBLA8, une longue interview d’une détransitionneuse ici[60]63https://site.pdfquebec.org/files/Photos%20_conferenciers/M%c3%a9moire%20Projet%20Loi%2070%20_PDFQuebec.pdf le Detransition Advocacy Network [61]64https://thedetransitionadv.wixsite.com/detransadnet, et différents sites qui se multiplient, comme Detransvoices,[62]65https://www.detransvoices.org/ post-trans,[63]66https://post-trans.com/ Piqueresproject ,[64]67https://www.piqueresproject.com/ Sex Change Regret[65]68https://sexchangeregret.com… L’observatoire de la petite Sirène collecte aussi de nombreux contacts de détransitionneuses. [66]69https://www.observatoirepetitesirene.org/r%C3%A9seaux-sociaux
Situation internationale, évolutions législatives
En Suède[67]70https://genspect.org/swedes-say-goodbye-to-the-dutch-protocol/, en Finlande[68]71https://2b3dcc54-c738-487c-8f0f-bd5c39ec2ead.filesusr.com/ugd/e78aad_b10aa8eb782a4c00a434f21573dd5feb.pdf et au Royaume-Uni, la législation a changé très récemment, pour interdire les bloqueurs de puberté et transitions hormonales chez les mineurs.
En Angleterre, le procès Keira Bell[69]72https://www.persuasion.community/p/keira-bell-my-story, du nom d’une jeune femme qui a transitionné à 16 ans, et attaqué en justice la clinique quelques années après, a fait évoluer la législation. Un article dans medscape[70]73https://www.medscape.com/viewarticle/949842?src=WNL_mdpls_210427_mscpedit_peds&uac=396502MR&spon=9&impID=3338765&faf=1#vp₁ (traduit ici[71]74https://www.observatoirepetitesirene.org/le-vent-tourne paru en avril 2021 titre « Adolescents transgenres : Le vent commence-t-il à tourner ? » Aux Etats-Unis, l’Arkansas[72]75https://genspect.org/tag/arkansas/ vient d’adopter une législation similaire à celle de la Finlande. Au Canada le vote de la loi dite Bill C6 a suscité des oppositions[73]76https://site.pdfquebec.org/files/Photos%20_conferenciers/M%c3%a9moire%20Projet%20Loi%2070%20_PDFQuebec.pdf du fait de la rédaction ambiguë assimilant le suivi psychothérapeutique des jeunes dysphoriques à une thérapie de conversion.
Dans le reste de l’Europe, cette problématique est nouvelle. En Espagne et en Allemagne[74]77https://2b3dcc54-c738-487c-8f0f-bd5c39ec2ead.filesusr.com/ugd/e78aad_ff04ac5e9b5749bd8e5919c6b748b011.pdf, le parlement a voté contre l’autorisation des transitions de mineurs[75]78https://genspect.org/spanish-and-german-gender-questioning-kids-safe-for-now/. Voir d’autres détails ici[76]79https://www.amqg.ch/questions-controverses. En France, l’Observatoire de la Petite Sirène[77]80https://www.observatoirepetitesirene.org/troisi%C3%A8me-tribune créé en 2021 met en garde contre les transitions médicales des mineur.es. En Suisse l’association amqg.ch[78]81https://www.amqg.ch joue le même rôle.
Revendications trans et oppositions
Le mouvement trans réclame[79]82http://www.inter-lgbt.org/presentation/nos-revendications/ à la fois une dépsychiatrisation de la transidentité, le droit à l’autodétermination de son genre et à un traitement médical ( hormones, chirurgie de réassignation sexuelle) remboursé à 100 % par la sécurité sociale sans suivi psychothérapeutique préalable.
Ceci est relayé explicitement ou implicitement par différents mouvements politiques[80]83https://www.eelv.fr/pour-le-respect-des-droits-fondamentaux-des-personnes-trans/ ou institutions[81]84La page santé des personnes trans du planning familial pointe directement vers des ressources produites par des associations trans … Continue reading, très certainement bien intentionnés, au nom de la lutte contre la transphobie et les discriminations. Dans de nombreux pays occidentaux, les recommandations du WPATH[82]85https://www.wpath.org/media/cms/Documents/SOC%20v7/SOC%20V7_French.pdf sont très peu questionnées.
Les oppositions principales viennent des mouvements conservateurs d’une part, non étudiés dans ce texte, et de mouvements, déjà cités plus haut
→ professionnels de santé, comme la Society for Evidence-based gender medicine [83]86https://segm.org/
→ mouvements lesbiens et homosexuels comme LGB Alliance[84]87https://lgballiance.org.uk/myths/ ou Get the L out[85]88https://www.gettheloutuk.com/,
→ une partie du mouvement trans, comme l’association LGBT Gender Health Query[86]89https://www.genderhq.org qui met explicitement en garde contre les dangers de la transition médicale (hormonale et/ou chirurgicale)[87]90https://www.genderhq.org/trans-youth-topics-indexou Trevoices[88]91https://www.trevoices.com, conscients des difficultés de la transition médicale,
→féministes[89]92https://www.womensdeclaration.com/fr/ [90]93https://site.pdfquebec.org/files/Pr%C3%A9sentation%20Comit%C3%A9%20sur%20le%20Genre.pdf inquiètes des conséquences dramatiques de la confusion entre sexe et genre
→ mouvements de parents inquiets de la médicalisation trop rapide de leurs enfants comme Genspect[91]94https://genspect.org/ ou Bayswater Support Group[92]95https://bayswatersupport.org.uk/ ou TransgenderTrend[93]96https://www.transgendertrend.com ou pour les droits des enfants du Quebec[94]97https://www.pdeq.org/ ou …
Tous ces mouvements, transversalement à leurs opinions politiques sur d’autres questions, sont tous très inquiets de cette tendance à la transition médicale rapide des jeunes mineures, et de leur médicalisation à vie, sans suivi psychothérapeutique sérieux.
La LGB Alliance au Royaume-Uni va jusqu’à parler de thérapies de conversion contre les jeunes homosexuels à propos de la transition de genre.
Le poids des lobbys
De très grandes entreprises liées au monde médical subventionnent massivement le mouvement LGBT, ou certains partis aux positions favorables aux positions de la communauté trans.
Ainsi, Ferring Pharmaceuticals a subventionné régulièrement[95]98https://www.technicalpolitics.com/articles/puberty-blocker-firm-funded-uks-liberal-democrats/ le parti Libéral-Démocrate au Royaume-Uni. Un article de la journaliste J Bilek[96]99https://www.theamericanconservative.com/articles/foundations-are-setting-the-transgender-agenda-and-targeting-children/, et un autre de J Hamilton[97]100https://www.rollonfriday.com/news-content/dentons-campaigns-kids-switch-gender-without-parental-approval, mettent en lumière l’influence de grandes entreprises, comme Thomson Reuters. Cette entreprise, via sa fondation Thomson Reuters Fundation, en partenariat avec l’organisation LGBTQI Iglyo, qui forme de jeunes activistes[98]101https://www.iglyo.com/what-we-do/building-young-activists/, et les juristes de Dentons[99]102https://www.rollonfriday.com/firm/dentons, a produit un rapport[100]103https://www.iglyo.com/wp-content/uploads/2019/11/IGLYO_v3-1.pdf intitulé « Only Adults ? Good practices in Legal Gender Recognition for Youth » recommandant l’adoption de lois permettant la transition médicale des mineurs sans l’autorisation parentale.
Une vidéo australienne très pédagogique, « The business model of youth transitionning »[101]104https://frayingthenet.com/2021/05/24/the-business-model-of-youth-transitioning/ met en lumière les gigantesques enjeux financiers derrière la médicalisation à vie potentielle de centaines de milliers de jeunes occidentaux.
L’article de J Bilek « The Stryker Corporat19ion and the Arcus Foundation: Billionaires Behind The New ‘LGBT’ Movement »[102]105https://uncommongroundmedia.com/stryker-arcus-billionaires-lgbt/ documente les liens entre des fortunes américaines du monde médical et les plus grosses associations LGBT.
Dans un autre article[103]106https://thefederalist.com/2018/02/20/rich-white-men-institutionalizing-transgender-ideology/ intitulé « Who Are the Rich, White Men Institutionalizing Transgender Ideology? » la même journaliste documente de nombreuses grandes fortunes derrière le mouvement LGBT.
Parents
En France une information proposant une alternative à la transition médicale des mineures est difficile à trouver. Comme montré dans ce texte, le discours (très certainement sincère) de nombreux activistes trans réclamant la transition sur simple demande, sans suivi psychiatrique, y compris pour les mineurs rencontre très peu d’oppositions institutionnelles, et qualifie toutes les oppositions de transphobes. Ainsi, le planning familial, le médiateur des droits, et de nombreux médecins sont formés par les associations LGBT à accepter respecter les désirs de transition des jeunes sans les questionner. Et les parents en proie au doute n’ont encore que peu de ressources. A l’ étranger, différents groupes et associations existent, listés plus haut, comme Genspect, Pour les Droits des enfants du Québec, Bayswater Support group, Transgendertrend, ou encore l’association pour une approche mesurée des questionnements de genre en Suisse[104]107https://www.amqg.ch/ …
La difficulté usuelle à laquelle sont confrontés les parents d’enfants dysphoriques est une sorte de chantage au suicide : soit vous acceptez la transition médicale de votre enfant, pour son bien, soit votre enfant va se suicider (et en plus vous êtes transphobes). Mais cette présentation des choses est scientifiquement discutable. Les enfants dysphoriques ont un plus grand risque de suicides au départ, car ils vont plutôt mal. Mais il n’y a aucune évidence scientifique que la transition médicale améliorerait les choses, bien au contraire[105]108https://www.transgendertrend.com/the-suicide-myth/.
Et maintenant ?
Ce texte a été écrit en juin-juillet 2021 par une femme française dont la fille adolescente lui a annoncé très récemment être dysphorique et vouloir des hormones. De culture de gauche depuis toujours, féministe de conviction, sensible aux droits des minorités par principe, celle-ci a d’abord pensé qu’il fallait accompagner sa fille dans ce chemin difficile de la transition. Mais de lecture en lecture, au gré des vidéos, elle a découvert une toute autre perspective, assez terrifiante, d’une jeunesse en détresse engouffrée dans une voie dangereuse, encouragée par des militants LGBT pensant sincèrement lutter pour la liberté et contre les discriminations, financée en sous-main par des entreprises à l’éthique douteuse, avec un monde médiatique, éducatif et médical peu informés en moyenne, et plutôt bien intentionnés en général vis-à-vis des revendications LGBT de liberté et d’auto-détermination.
La Grande-Bretagne, la Suède et la Finlande sont devant nous sur ce chemin. Depuis des années, dans ces pays, mais également en Amérique du Nord, des parents, des professionnels de santé, en proie au doute, ont questionné l’idéologie de la transition médicale des mineurs. Maintenant, des études médicales en nombre existent, montrant l’ineptie et le danger de transitions précoces, avant 25 ans.
L’autrice souhaite avant tout protéger sa fille et l’aider à questionner cette voie dangereuse avant de s’y engouffrer tête baissée. Elle garde donc son anonymat. Par conséquent, elle ne peut pas activer ses réseaux habituels, professionnels, amicaux, féministes, politiques. Mais elle est joignable par mail maman-ado-dysphorique@protonmail.com
Vous ne vous sentez sûrement pas concernée. Comme nous il y a 6 semaines encore, ouverts certes, mais surtout peu concernés par les questions LGBT, et plus intéressés par la politique classique, les inégalités sociales et l’urgence climatique. Mais … la vague trans arrive en France avec 4 à 5 ans de retard sur la Grande-Bretagne. La prochaine est peut-être votre fille ? Ou son amie d’enfance. Ou la fille de la voisine ? Votre nièce ? Une de vos élèves ? Une de vos patientes ? Votre petite-fille ? Votre sœur ou cousine ? Le féminin est ici un fémnin générique. Les garçons, dans une moindre mesure certes, sont également très menacés.
Merci à vous de diffuser le plus largement ce texte, par tous les moyens à votre disposition, réseaux sociaux jeunes en particulier, tiktok, instagram, mais aussi facebook, vos réseaux amicaux, éducatifs, médicaux, lesbiens, féministes, médiatiques, politiques … A vos idées, nos filles ont besoin de nous !
Ce texte est libre de droits. N’hésitez pas à vous en inspirer, et/ou à l’utiliser directement ou indirectement pour défendre le droit des enfants à préserver leur intégrité physique et psychique futures.
Si vous en utilisez le contenu, si ce texte voyage, évolue, progresse, si vous avez des remarques et suggestions, n’hésitez pas à me contacter pour me le signaler, je serai heureuse qu’il soit utile pour la protection de tous les enfants.
Merci !
https://segm.org/
https://lgballiance.org.uk
https://www.gettheloutuk.com/
https://genspect.org/
https://www.gdalliancecanada.com/
https://site.pdfquebec.org/fr
https://tradfem.wordpress.com/
https://www.womensdeclaration.com/fr/
References[+]