Je vais utiliser des mots légèrement rudes et durs. Je dois dire, pour ma défense, que tous ces mots viennent de compañeras femmes zapatistes non indigènes. Alors, si ça vous scandalise, eh bien, restez bien calés au fond de vos chaises.
Nous avons longtemps vécu dans des environnements que nous partagions avec des prédateurs tels que le loup ou l’ours. Pendant des millénaires, la menace qu’ils représentaient et la fascination qu’ils exerçaient enrichissaient notre univers.
« De quoi vivaient tous ces patriciens pauvres ? La carrière pour eux était d’entrer au service de leur seigneur. […] Ainsi enregistré, le jeune noble faisait partie de la maison du seigneur, il était de ses suivants ; celui qui le nourrissait et le protégeait, en échange de quoi il le servait, lui obéissait, le suivait à la guerre, en mission, ou, dans sa disgrâce, en exil, parfois même jusque dans la mort, se suicidant sur sa tombe. »
"Contrairement à l’idée subtilement véhiculée par le concept de « capitalisme patriarcal », en vogue dans certains milieux anticapitalistes, c’est le patriarcat qui a historiquement précédé les autres systèmes de domination pas l’inverse."